Qui nous a posé ce lapin? Serait-ce la chaise aux courbes féminines qui dessinent le vide de l’absence ? Ou bien le sculpteur facétieux qui s’est sauvé une fois faite sa bonne blague ? Ou encore, le Lazare en bandelettes au regard effaré, à peine sorti du linceul de sa nuit ? Et si le poseur, c’était justement le lapin lui-même   un coup je te vois, un coup je ne te vois plus  compagnon de la Lune  glissant dans les nuages, sans cesse s’estompant, sans cesse renaissant? Un cache-cache agaçant de noctambule, cherchant son Alice au pays des merveilles. Mais le ticket d’entrée, valable là-bas pour l’imaginaire, n’est ici qu’un faux-semblant surréaliste, périmé dans la vraie vie.

MT

LAZARE LAPIN

2007

stuc armé

200 x 81 x 54 cm

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