Méfiez-vous, c'est un vorace. L'info traîne dans tous les mythes depuis belle lurette. Avec ses grandes dents pour mieux te dévorer mon enfant. Et son air de ne pas y toucher, un croc par ci, une griffe par là. Et d'invasion en conquête, toujours plus riche, toujours plus fort.
Puisque le propre de l'homme est le rire, rira bien qui rira le dernier. Ce ne sera pas nous, les Homo Vorax Rex, ce seront les typhons sans chaîne, les beckerels libérés de leurs piles en folie, les tsunamis lessivant à grande eau une planète mue en une infernale machine à laver. Le temps que le grand ménage soit fait.
Et quand le déluge aura sapé les plus hauts gratte-ciel, débordé des égouts bouchés de nos ipod, ipad, imac, rendu la terre impropre au shopping, nos draggeuses, nos bulldozers auront tout dévoré de nos caprices d'enfants gâtés. Inconscients, cupides et gloutons, rêvant sans limite à l'abondance infinie, nous aurons crevé, la gueule ouverte.
MT